La tokenisation, l’investissement de demain

Après le succès du Bitcoin et la démocratisation de son utilisation comme moyen de paiement, c’est vers les Applications décentralisée (ou DApps) que les yeux se tournent aujourd’hui. A la fois innovantes et avec un système de tokenisation permettant de profiter des services de l’application une fois développée, elles séduisent de nombreux investisseurs. En effet, quoi de mieux que de pouvoir profiter de son investissement en tant qu’utilisateur futur d’un projet auquel on croit ?

Mais de quoi tirent-elles réellement leur force ? C’est le principe de décentralisation qui en a fait leur succès. Un monde digital totalement décentralisé, transparent, sécurisé et aux mains de ses utilisateurs, c’est une belle promesse.

Si vous aussi vous voulez prendre part à une aventure unique et prometteuse, rejoignez le projet Sparkso ! Que vous soyez un futur utilisateur de nos applications ou simplement un potentiel investisseur, notre communauté vous permettra de faire vos premiers pas dans le monde des blockchains et de la tokenisation lucrative.

C’est dans ce contexte que le projet Sparkso a vu le jour. En quelques mots, qu’est-ce que c’est ? Il s’agit de la “Marketplace of Ideas” au sein duquel viendront se greffer un ensemble de services applicatifs, gouvernés et accessibles grâce à l’émission d’un utility token appelé POXO.

Construite dans l’éco-système Ethereum afin de bénéficier de la puissance de cette blockchain en matière de développement mais aussi d’édition de smart contracts, Sparkso a pour ambition de démocratiser les échanges et transactions en peer-to-peer, de manière totalement décentralisée. Vous pourrez avoir accès aux applications que vous souhaitez utiliser sur une seule et unique plateforme, sans avoir besoin de cumuler des tokens différents. Profitez d’un réseau automatisé et sécurisé, mais surtout avec des échanges totalement transparents. Les applications variées vous permettront de profiter pleinement de ce nouveau monde digital décentralisé. Vous pourrez même obtenir des NFTs suite à des formations professionnelles sur notre plateforme.

Si vous souhaitez sauter le pas et investir dans un projet prometteur en acheter des jetons qui vous permettrons par la suite d’utiliser nos services, rejoignez notre aventure. Sparkso commencera prochainement sa levée de fonds grâce à son Initial Coin Offering. Investissez, recevez des jetons et utilisez nos services dès qu’ils seront disponibles !

Toutefois, avant de franchir cette ligne, quelques explications s’imposent… Blockchain, crypto-monnaie, tokens, smart contracts… Tous ces mots ont un dénominateur commun : la décentralisation. Mais que se cache-t-il précisément derrière leur utilisation ?

” Blockchain, crypto-monnaie, tokens, smart contracts… Tous ces mots ont un dénominateur commun : la décentralisation. Mais que se cache-t-il précisément derrière leur utilisation ?”

Remontons quelques années en arrière, plus précisément en 2008 durant la crise économique mondiale. Les failles du système bancaire ont été révélées au grand jour et de nombreux citoyens pointent alors du doigt le manque de confiance envers ses institutions.

C’est dans ce contexte que la première blockchain (ou chaîne de blocs) est née. Il s’agit d’un réseau d’échanges en peer-to-peer sans devoir passer par un tiers de confiance (banques, institutions…). Vous l’avez compris, c’est l’essence même de la décentralisation : les pouvoirs détenus alors par ces institutions (ou par l’Etat lui-même) sont remis dans les mains du public, permettant davantage d’autonomie et une meilleure visibilité sur les transactions effectuées.

Ainsi, une blockchain permet de transmettre des données de manière sécurisée, transparente et inviolable. En effet, chaque transaction correspond à un bloc qui s’ajoute aux autres dans une chaîne, permettant ainsi la traçabilité de toutes les transactions qui forment une chaîne de blocs. En d’autres termes, il s’agit d’une base de données complètement décentralisée puisqu’elle ne nécessite aucun contrôle venant d’une institution centrale.

La notion de blockchain est encore un peu floue ? Voici un exemple qui vous fera comprendre l’essentiel en quelques minutes :

Imaginez un groupe de 10 amis qui ne veulent plus passer par une banque pour se transférer de l’argent. Chacun sait exactement combien d’argent a les autres, mais ils sont tous anonymes. Chaque personne de ce groupe dispose d’une feuille blanche où ils doivent noter toute transaction effectuée. Si une personne A souhaite donner de l’argent à une personne B dans ce groupe, tout le monde inscrit sur sa propre page blanche la date, l’heure et le montant de la transaction après avoir vérifié que la personne A a bien l’argent qu’elle souhaite transférer. Une fois cette vérification terminée, si tous les membres du groupe sont d’accord, l’argent est envoyé.

Il existe un nombre maximum de transactions que les membres du groupe peuvent écrire sur leur page blanche. Lorsque ce nombre est atteint, il faut sceller la page avec une clé. Il s’agit d’une valeur commune à toutes les pages des membres du groupe puisqu’ils ont tous noté les mêmes transactions. Cette valeur doit être recherchée par tous les individus du groupe. Lorsqu’elle est trouvée, la page est scellée et plus personne ne pourra la modifier car elle est archivée définitivement.

Vous l’avez compris, les pages représentent des blocs, la vérification des membres du groupe de l’actif de la personne A représente un nœud de validation, le transfert d’argent dépend ainsi d’un consensus de réseau et l’archive est la blockchain. Ainsi, plus besoin de tiers de confiance ! Les données étant décentralisées, il est d’autant plus facile de se protéger nativement des attaques informatiques malveillantes car la blockchain se base sur une validation collective de tout son réseau. Cette décentralisation permet aux utilisateurs de se sentir en confiance dans tout le processus car les données sont à la fois non modifiables, accessibles et soumises à la validation de millions de personnes.

Chaque page a une valeur d’entrée et une valeur de sortie. C’est la valeur à additionner au nombre de transactions sur la page qui constitue la clé que tous les membres du groupe recherchent. Il s’agit d’un calcul colossal, qui nécessite des machines à toute épreuve ! Vous avez déjà entendu parler de minage de crypto-monnaie ? Tout est étroitement lié… En effet, la personne ayant trouvé cette clé gagne une récompense : de la crypto-monnaie. C’est la raison pour laquelle on parle de minage de Bitcoin par exemple. Sceller une page avec l’aide de tous les utilisateurs du système permet de sécuriser le réseau car le processus est complètement décentralisé : c’est ce qu’on nomme le hachage. Si un utilisateur a une valeur de clé différente, le système la détecte immédiatement en tant qu’erreur et une copie de la page blanche d’un autre membre du réseau vient remplacer sa page défectueuse. Ainsi, chaque bloc ne peut être perverti ou remis en cause, car il faudrait requestionner d’abord tous les blocs en aval de celui-ci qui sont déjà passés par des validations collectives.

La blockchain a complètement révolutionné le système d’échange virtuel. Jusqu’à aujourd’hui, lorsque vous échangez un fichier en ligne, cela crée une copie de votre document. Avec le système de blockchain, vous pouvez aller jusqu’à en transmettre la propriété.

Blockchain publique et privée

Il existe plusieurs blockchains déjà en place. Certaines sont entièrement ouvertes à la consultation par tous et décentralisées : il s’agit des blockchains publiques. Un des exemples les plus connus est la blockchain de Bitcoin. Mais ce n’est pas la seule. La Norwegian Seafood Association a créé une blockchain afin de suivre et tracer la provenance du saumon d’élevage en Norvège dont les données sont accessibles à tous les consommateurs par le biais d’un QR code. Les cas d’usage sont extrêmement variés et vous en êtes certainement entourés au quotidien sans le savoir. Dans une blockchain publique, il y a alors une transparence totale permettant d’atteindre un risque extrêmement faible car chaque transaction nécessite un consensus collectif. De plus, il n’y a aucun lien d’autorité entre les acteurs, les plaçant tous au même niveau, rendant peu probable la corruption du système.

Ce n’est pas le cas des blockchains privées où un acteur exerce souvent une autorité sur les autres membres du groupe. Plusieurs blockchains privées sont déjà présentes dans notre quotidien : consortium de banques, blockchain de supermarchés… De plus, seuls les membres de ce réseau ont accès aux informations échangées. Ainsi, le risque est d’autant plus élevé que le nombre d’acteurs est faible. Prenons l’exemple d’un groupe composé de 9 amis. Si 5 d’entre eux décident de contrôler arbitrairement le processus de validation des opérations d’une blockchain, ils peuvent se mettre en coalition pour obtenir ce pouvoir. Cependant, si le réseau est composé de millions de personnes, il est improbable que la majorité arrive à un consensus de coalition pour contrôler un tel système. Il s’agit de la loi des grands nombres : le système est d’autant plus sécurisé que le nombre d’utilisateurs est grand car le réseau atomique rend impossible une coalition de plus de la moitié de ses membres pour le pervertir. Ainsi, une blockchain publique sera toujours beaucoup plus sécurisée qu’une blockchain privée qui a peu d’acteurs.

Cela explique pourquoi les crypto-monnaies se basent sur des blockchains publiques.

Prenons le cas du Bitcoin qui est la crypto-monnaie la plus utilisée aujourd’hui. L’idée était de créer une monnaie régie par ses utilisateurs avec de la transparence à chaque transaction. Qu’est-ce qui la différencie des monnaies traditionnelles ? Peut-on réellement parler de monnaie ?

Afin de définir une crypto-monnaie, reprenons les fondamentaux d’une monnaie traditionnelle. On reconnait une monnaie quand elle remplit ces trois fonctions :

1. Unité de compte : une monnaie doit permettre d’évaluer la valeur d’un bien ou d’un service par le biais d’un prix. C’est le cas du Bitcoin aujourd’hui avec lequel on peut acheter des produits et des prestations. Ce prix d’achat donne au Bitcoin sa légitimité en tant qu’unité de compte.
2. Moyen d’échange : il s’agit de rendre possible des échanges qui seraient trop complexes avec le simple troc. De nombreux commerçants acceptent l’utilisation du Bitcoin comme monnaie d’achat.
3. Réserve de valeur : une monnaie doit permettre l’accumulation de capital, donc l’épargne. Ainsi, elle doit être suffisamment stable pour éviter des pertes ou prises de valeur trop imprévisibles. Des institutions (comme les banques centrales) contrôlent cette stabilité et régulent les fluctuations afin d’éviter de trop fortes inflations ou déflations. Le Bitcoin connait encore des fluctuations importantes mais celles-ci se stabiliseront au fil du temps car il sera émis un maximum de 21 millions d’unités, rendant cette crypto-monnaie limitée.

Contrairement aux monnaies traditionnelles, le Bitcoin est numérique et décentralisé. C’est-à-dire qu’il utilise des algorithmes cryptographiques et n’a pas d’organisme ou d’institution pour veiller à sa régularisation. Chaque échange est basé sur un réseau en peer-to-peer sans passer par un tiers de confiance, garantissant ainsi un haut niveau de sécurité dans le transfert de données. En effet, une crypto-monnaie se base sur le système de blockchain publique. Ainsi, la base de données est transparente et chaque information inscrite ne peut être ni modifiée ni falsifiée. De plus, chaque échange pouvant être publiquement consulté, il n’y a pas de nécessité d’avoir un intermédiaire. C’est ici que la crypto-monnaie tire toute sa force : la décentralisation de ses échanges. L’Etat et les institutions financières n’ont plus aucun impact sur elle. Le cours du Bitcoin n’étant plus modifié par des facteurs extérieurs, seules l’offre et la demande des utilisateurs influent en fin de compte. Cela signifie que cette décentralisation laisse aux utilisateurs de la crypto-monnaie le pouvoir d’influer sur son cours, sans soucis de confiance. S’inscrivant dans l’éco-système d’une blockchain, cela nécessite bien entendu un consensus de réseau : la volatilité de la monnaie est ainsi réduite et le Bitcoin peut être échangé internationalement.

Cette monnaie virtuelle peut être achetée ou vendue via des plateformes d’échanges comme Binance ou Coinbase par exemple. Ces « pièces » ou « coins » peuvent être minées comme expliqué précédemment par des personnes qui participent à l’alimentation de l’algorithme de la blockchain. Vous vous rappelez des pages blanches à sceller avec une clé et le processus de minage de cette clé afin d’obtenir des portions de Bitcoin si vous la trouvez ? C’est ainsi que des personnes acquièrent de la crypto-monnaie grâce à leur temps passé (et à leurs puissants ordinateurs…).

Cependant, la crypto-monnaie n’est pas le seul crypto-actif qui existe ! Tandis que les coins utilisent leur propre blockchain, les « tokens » ou « jetons » utilisent la blockchain d’un coin. Les tokens les plus utilisés aujourd’hui sont basés sur la blockchain d’Ethereum. Ces jetons ne peuvent généralement pas être minés.

Les différents types de Tokens

– Security Token

Contrairement à ce qu’on pourrait croire, les jetons-valeurs, ou security tokens, n’ont aucune caractéristique commune avec la possession d’un titre de créance ou de parts dans une entreprise. En effet, ces jetons :

• Ont une valeur qui dépend du travail réalisé par l’émetteur
• N’offrent ni garantie de réalisation des objectifs, ni garantie de valeur
• Ne servent à rien tant que les objectifs ne sont pas atteints
• Ne donnent aucun droit sur les décisions de l’émetteur.

Pour résumé, ces jetons permettent d’investir de l’argent sur un actif avec l’ambition de voir la valeur de celui-ci augmenter dans le futur. Mais ce n’est pas parce que vous possédez des security tokens d’une société par exemple, que vous pourrez assister à leurs assemblées générales.

– Equity token

Contrairement aux security tokens, les equity tokens, ou jetons-titre, donnent à leurs détenteurs de véritables droits et devoirs. Il s’agit donc de parts d’entreprise transposées sur une blockchain.

Quelle différence avec des titres classiques ? Lorsque vous achetez un titre, les parts de société ainsi acquises reposent sur un compte à votre nom auprès de votre banque. Les equity tokens permettent de replacer directement ces titres dans le porte-monnaie de l’acheteur, plutôt qu’à sa banque. Leur avantage principal est de permettre des échanges décentralisés et rapides n’importe où dans le monde, sans intermédiaire.
Selon certains, le terme security tokens englobe également les equity tokens… Il faut donc faire attention au contexte !

– Utility token

Les jetons utilitaires ont une fonction tout autre : ils permettent l’accès à un produit ou à un service. Son prix varie selon la valeur estimée de ce qu’on souhaite acheter, donc il y a une part de spéculation quant à son estimation. Ces jetons sont principalement utilisés par les entreprises qui souhaitent augmenter la notoriété de leurs produits ou de leurs applications. La disponibilité de ces jetons est limitée : la valeur du token augmente donc avec la demande. C’est le cas avec les DApp par exemple, avec une scalabilité qui fait prendre de la valeur au token utilisé. De nombreuses plateformes permettent de les utiliser. Ces utility tokens sont basés sur une blockchain de monnaie, comme celle d’Ethereum qui est une des plus utilisées pour ce type de jetons. C’est d’ailleurs sur cette blockchain que se base POXO, le token de notre projet Sparkso. Les utility tokens permettent également, en autre, de faire des levées de fonds pour des start-ups : l’investisseur achète des jetons qui lui permettront d’utiliser les services de l’application dans le futur, tandis que l’entreprise perçoit de la liquidité pour l’aider dans son développement.

– Payment token

Les jetons de paiement sont tout simplement l’utilisation de crypto-monnaie comme moyen de paiement. De nombreux commerçants acceptent désormais ce moyen de paiement, qui se démocratise de plus en plus avec l’apparition de cartes bancaire, ou même de comptes dédiés. L’utilisateur n’a plus besoin d’avoir un compte dans un établissement bancaire pour pouvoir utiliser ses coins et acheter des biens ou services. Des entreprises comme Paypal permettent également de convertir directement sa monnaie virtuelle en dollars ou en euros pour payer ses achats avec son porte-monnaie de Bitcoins ou d’Ether.

– Non fungible token ou NFT

Un NFT est un jeton non interchangeable avec un autre même type de jeton. C’est une sorte de certification permettant d’attester la validité d’un échange. Les NFTs se situent dans l’éco-système de la blockchain Ethereum, certifiant de l’authenticité d’une transaction. Aujourd’hui, de nombreuses œuvres d’art ont été certifiées en NFT, tout comme des formations professionnelles.

Afin d’utiliser tous ces jetons de manière sécurisée dans une blockchain, des contrats intelligents sont créés pour permettre des échanges automatisés et décentralisés : il s’agit des smart contracts.